Après la case, Le fleuve !
Cette journée se poursuit avec un départ pour le Fleuve Niger, situé à environ 15 kms de Samako.
Nous partons en 4×4 et moto (pour le plus grand plaisir de nos enfants) guidés par nos amis étudiants de l’AEES.
Après quelques arrêts et imprévus, nous arrivons au bord du Fleuve.
Reste un détail à gérer avant d’embarquer sur la pirogue : trouver un moteur !
C’est l’aventure, et vraiment nous adorons. Nous prenons le temps de contempler cette belle pancarte de la « base nautique » située à plusieurs centaines de mètres des rives du Fleuve, que nous devinons au loin. Va-t-on pouvoir embarquer ?
Ouf , un moteur est trouvé !!!
La balade sur le Fleuve Niger, à 17 sur cette pirogue, est synonyme de joie, de sourires, de bonheur.
Nous sommes heureux de pouvoir vivre cette aventure sur cette pirogue après ces 5 journées passées ensemble dans le village ! C’est un moment mérité par chacun des étudiants de l’AEES : une modeste récompense de leur implication pour leurs « jeunes frères et soeurs » du village !
N’est-ce pas Fousséni et Yamoussa ?
On savoure tout en évitant de déranger ce pêcheur :
ou cette famille qui pêche tout en ramant :
Même si Mamadi fait le fou et se prend pour un poisson volant !
Ces instants de détente et de contemplation nous font du bien.
Subitement nous entendons un « énorme plouf » et nous ne voyons plus l’un des 2 jeunes pilotes de la pirogue qui, quelques minutes auparavant était debout sur l’extrémité de l’embarcation. Mais où est-il passé ? Les secondes paraissent bien longues, trop même puis, enfin, nous voyons apparaître notre pilote, très bon nageur de surcroît, qui nous a fait une belle frayeur, mais volontairement semble-t-il !
Cette balade fluviale se termine sous le soleil couchant :
Ensuite, la panne d’une des 2 motos nous permet de constater que nos amis Maliens savent très vite trouver des solutions : le moto-stop (ou remorquage d’une moto par une autre) permet d’atteindre Bankoumana ou du carburant est trouvé ( vendu dans une bouteille).
Au loin, nous apercevons du feu et 2 femmes autour avec de très longues perches et des pots disposés dans le feu : Quelle chaleur !
Nous sommes admiratifs du courage et du savoir-faire de ces 2 femmes qui travaillent ainsi dans ces conditions étouffantes ( près de 40 °C à l’extérieur auxquels il faut rajouter la chaleur dégagée par cet imposant feu) : l’une fait cuire puis retire du feu les pots en terre cuite, l’autre les induit d’une mixture végétale qui les colore et les protège.
Encore une journée que nous ne sommes pas prêts d’oublier !
Quel super compte rendu de l’aventure sur le fleuve Niger à Bancoumana.c’etait l’un des moments inoubliables de la cérémonie.