En ce dimanche matin 28 Octobre 2018, nous avons RDV à 7h dans la case du village. Nous sommes 3 membres de l’Association Mali Dé, accueillis par les représentants du chef du village. Mamadou DIARRA est évidemment présent :
tout comme quelques étudiants de l’AEES (Fousséni KONÉ, Mamadi KEITA, Mohammed…) ainsi que les responsables de la commission de gestion de l’école.
On s’assied sur les nattes disposées au sol dans cette magnifique case puis, petit à petit, les représentants du village arrivent et s’installent…
La case paraît de plus en plus petite : nous sommes une trentaine !
Les palabres s’enchaînent, un adulte s’adressant à un autre adulte, qui lui même répond en s’exprimant face à un autre interlocuteur, c’est impressionnant !
Beaucoup d’expressions, en langue Bambara, sont prononcées. À plusieurs reprises nous entendons les mêmes, que nous finissons par reconnaître puis comprendre. Elles signifient « Nous vous sommes très reconnaissants », « Nous n’avons pas les mots pour dire merci », « Vous êtes ici chez vous »…
C’est également la reconnaissance pour les étudiants de l’AEES : leur implication, leur investissement, leur rôle dans la vie du village et de l’école sont mis en avant par les représentants du chef du village. C’est de nouveau émouvant !
Ensuite, nous rendons visite au chef du village, avec tout le respect dû à son statut et à son âge (plus de 100 ans) :
Après ces 2 heures passées dans la case, nous nous séparons avec le sourire,
puis nous retournons voir Aminata DIARRA ( déjà en train de préparer de quoi nous régaler !) pour lui raconter ce que nous avons une nouvelle fois vécu.
Oui exactement, une case qui existe chez le chef du village et ses six conseillers. Avez-vous remarqué peut-être la case a deux portes différemment des autres cases dans le village. C’est dans cette case que toute décision concernant le village est prise par le chef du village et ses conseillers. Dans ladite case, l’ordre d’expression est du plus petit jusqu’au porte-parole du chef de village.
Comme Xavier l’a dit, ce n’était que les mots de reconnaissance et non de remerciement mais une façon de dire « merci ».
L’image de Mali-DE est restée à Samako même si Marion, Nagnouma, Issa DIARRA, Xavier, Corinne, Manon et Nael RENAULT sont rentrés en France pour reprendre les cours.